100% Complete

Chargement de la Chronique
Cauet Burger (2022)

Mimix42

Cauet Burger (2022) Quick  Quick 

10 / 20  

http://www.myburger.fr/images/chroniques/grande_1913_quick_FR_Cauet_Burger_(2022)_07.jpg 2022-04-29 Et si, aujourd’hui, j’allais tester le Cauet Burger, sorti le 26 avril (et disponible jusqu’au 16 mai) chez Quick ? Oui, vous avez bien entendu, moi, je vais chez Quick ! Enfin, je me fais livrer, n’abusons pas non plus des risques potentiels. Et en plus, je (...)

Décortiqué à la loupe par Mimix42 le 29/04/2022

Et si, aujourd’hui, j’allais tester le Cauet Burger, sorti le 26 avril (et disponible jusqu’au 16 mai) chez Quick ? Oui, vous avez bien entendu, moi, je vais chez Quick ! Enfin, je me fais livrer, n’abusons pas non plus des risques potentiels. Et en plus, je vais choisir un Cauet Burger ! Quoi ? WTF ? Suis-je malade ? Les extraterrestres m’ont-ils kidnappé et emmené dans un univers parallèle ? Appelez-moi Mulder et Scully tout de suite.

En fait, c’est juste pour me dire que je mourrai moins bête, et qu’il faut bien tester ce Cauet Burger version 2022, afin d’avoir sa super chronique pour myburger.fr, non ?
Vu la campagne "Il est de retour chez Quick", en mode "Vous l’attendiez tous depuis des lustres, le retour de BK à côté c’est de la gnognotte", qui inonde le web façon burger dégoulinant de gras (même moi, loin des réseaux sociaux, je suis au courant de cet événement à tout le moins planétaire), il doit déchiiiiirer ! Ça me ramène à mes 20 ans, en 2006, quand Quick s’était lancé dans diverses collab’ avec des "stars" (à l’époque, Nicolas Anelka, Frédéric Michalak, Omar et Fred, plus tard Tony Parker). Ça date, mais il m’est impossible d’y résister tellement c’est alléchant ! Réjoui d’avance de cette superbe idée de retour, digne d’Einstein (pardon, de Cauet), je m’attelle à la tâche de lui faire honneur !

Pour ce faire, je commande la version normale. Normale ? Oui, car il existe deux versions : une Classique et une Spicy Chicken, plus épicée, grâce à une sauce relevée élégamment baptisée "very hot". J’opte pour la classique, avec ses trois steaks de bœuf et sa sauce… Giant, histoire d’éviter d’aller à l’hôpital si les épices me montent trop à la tête ! Prudence est mère de sûreté, comme on dit. Info logistique : adieu Deliveroo et ma dernière emmerde avec eux, lors du premier tour de la présidentielle, je passe maintenant par Uber Eats.

Avant toute chose, et pendant que j’attends, je m’interroge : pourquoi remettre un burger à succès datant de 2006 sur le devant de la scène ? Quels sont les intérêts de la chaîne ? Si Homer Simpson, les Marvel (et leur jamais regretté Spiderman Burger) ou les Lapins Crétins (dont le seul burger, en étoile, est d’ailleurs absent du site, c’est vous dire s’il fut mémorable) sont des icônes de la culture quickienne et font l’objet de campagnes récurrentes, là, je vois difficilement Cauet en phénomène de cette ampleur.

Renonçant à extrapoler des hypothèses marketing aussi nébuleuses que la tendance récente au yuzu ou l’idée folle que toute recette TikTok est à tomber de modernité révolutionnaire, je redescends vers mon estomac pour recevoir le sésame tant attendu. Et là, première surprise : le retour de l’ancestrale mais élégante boîte noire, avec sa très classique inscription "A Star is Born", ici en néon rose (ce qui laisse supposer que, comme souvent, la version Spicy est colorée d’orange), ce qui m’enchante au plus haut point. D’accord, "A Star Is Born", ça fait plus "Lady Gaga fait son cinéma" que mantra de La Méthode Cauet, mais bon, la tradition c’est la tradition ! Cela laisse-t-il présager un burger de haute voltige, digne du Panthéon de Quick ? J’ai, hélas, quelques craintes devant ce débordement d’attentions (qui ne sont tout de même pas allées jusqu’à lui rendre sa boîte dédiée originelle) envers un burger qui, soyons clairs, n’est pas un monstre de créativité ! Mais bon, quand faut y aller, faut y aller !

Je tiens à préciser que je n’ai pas expérimenté la version 2006, et que je ne pourrai donc pas faire de comparatif. Désolé, chers lecteurs, mais je vais le prendre comme il vient, avec pour seule base "Un truc dont on attend le retour depuis 16 ans, ça doit être quelque chose !"


À la première becquée, je me dis "Ouais, c’est bon !" C’est vrai que le pain long, avec ses éclats de céréales, est moelleux et très goûtu. Sur ça, rien à dire, bravo Quick ! Cependant, quand j’arrive à la seconde bouchée, et donc au cœur du sujet, il ne se passe rien ! Quoi, rien ? Non, rien du tout. Moi qui m’attendais à un burger exceptionnel, je tombe de haut, de très haut… Résumons le problème : la salade fraîche est de facture classique, la cuisson des steaks est correcte, les tomates font leur job, comme d’habitude mais sans plus, la sauce Giant est fade à souhait, et le fromage fond bien en bouche. Jusque-là, me direz-vous, pas de problème, c’est basique mais ça a du goût. Sauf que le tout n’apporte rien de nouveau, ni de surprenant, ni d’original, ni de créatif, ni de… ni de rien, en fait. ! Et c’est dommage, car je m’attendais à largement mieux, surtout quand j’ingurgite un burger triple steak ! Je parviens même à ne pas le trouver consistant ! Mon palais serait-il usé d’avoir mangé trop de hamburgers ? Cette version est-elle trop soft pour moi ? Dois-je me laisser tenter par la version Spicy Chicken, qui risque, comme le Dark Vador Burger, d’être trop forte en émotions ? Mis à part ce questionnement intime, honnêtement, je comprends de moins en moins tout le buzz concocté par Quick pour un sandwich aussi banal ! On croirait un épisode d’Hitchcock présente fondé sur un scénario de cinéma d’auteur à la française… Ça vous calme, hein ?

Pourtant, vous savez que j’adore les burgers, que c’est un objet sacré pour moi, et que j’ai toujours cherché à voir le meilleur dans ceux que je teste, mais là, que dalle ! Et cette réaction fut partagée par ceux qui l’ont goûté avec moi, ce qui n’arrive que très rarement. Heureusement que les tarifs restent abordables (tout proportions gardées pour le produit proposé, bien sûr) dans cette enseigne, sinon ça m’aurait semblé scandaleux !

Cependant ce n’est que mon avis, et, comme d’habitude, j’invite tout le monde à donner une chance à Quick (et à Cauet, ne le perdons pas de vue), pour voir si je suis le seul à être aussi dépité.


Prix (2022) : 6,80 € (burger seul), 10,50 € (en menu) (prix en livraison selon la plateforme Uber Eats)
Poids : NC
Calories : 669 kcal

Les ingrédients

- bun supérieur long fendu aux éclats de céréales
- sauce Giant
- 2 rondelles de tomate
- salade
- 2 tranches de fromage fondu
- 3 steaks
- bun inférieur long brioché

Le verdict : 10/20

Les Plus

- trois steaks
- burger long
- sauce fade

Les Moins

- long mais pas consistant
- pas assez de goût, pour cette version classique au moins

Taille

Honnête

EdWarner
16/05/2022 à 20:10

Mais je m'indigne : le Burger Crétin, des Lapins du même nom, est bien passé à la moulinette, sous ce nom, et par mes soins. Non mais, à quoi ça sert que Mémère elle se décarcasse ?

EdWarner
16/05/2022 à 20:16

Tiens d'ailleurs, en y regardant de plus près, on avait même eu, de notre actuellement très absent Lech_Frites, un Long Cheese Crétin, chroniqué lui aussi. Pauvres rongeurs intellectuellement sous-développés ainsi négligés !

Donnez votre avis sur le Cauet Burger (2022)

Vous devez être connecté pour pouvoir poster un avis.

Ou commentez la chronique via FaceBook !