Je m’aventure de nouveau à goûter un burger de la gamme Master, après ma mésaventure, certainement due à une erreur de sauce, avec le Master Rösti Forestier. Cette fois, j’ai été plutôt séduit par la proposition : Burger King nous propose une virée au pays du surf (non, je ne parle pas d’Hawaï, point d’ananas dans ce burger) et des pintxos ! Oui, nous allons en Euskadi, au Pays basque ! Au programme donc, ses spécialités iconiques en bouche, on l’espère…

L’enseigne, plus que ses concurrentes je trouve, fait quand même des efforts pour nous proposer des burgers avec un semblant d’originalité, et ça fait plutôt plaisir quand on compare son offre avec celle des autres cartes. Il me semble que cette nouveauté est l’occasion d’inaugurer un nouvel emballage générique pour la gamme Master, avec une touche de bleu roi. Lequel emballage, sans être fou, est plus sympathique que l’ancien.

La gamme se décline en une version poulet et une version bœuf, et c’est cette dernière que je vais tester. La sauce, assez logiquement, est à base de piment d’Espelette, et comme j’aime beaucoup cette épice, je devrais être conquis, si la promesse gustative est respectée ! Tremble très cher Roi , mon courroux sera terrible si tu nous as raconté des balivernes !

Ce burger a, sur le papier du moins, les autres attributs d’un burger basque : de la tomme de brebis, et du chorizo. De mémoire, les burgers avec de la tomme de brebis sont plutôt rares, surtout dans les grandes chaînes... Bien sûr, MyBurger en a au moins un, qui remonte au Homemade Contest La Montagne, le Basque Oil Burger, mais c’est question de spécialistes… Chez Burger King, à cela on rajoute de la roquette, des oignons croustillants, et un steak de 150 g : le combo peut être pas mal ! Mais que vaut-il vraiment ? Est-ce un vol direct à destination du marché de Bayonne ou un piège à touristes du bord des plages de Biarritz ?

Quand on déballe le produit, notre ami d’Euskadi est, au premier coup d’œil, plutôt sympathique et remplit bien la promesse d’un "burger basque". Une bonne odeur s’en dégage : on sent le soleil. Passons à la dégustation : au premier croc le mélange semble bon, la sauce est bien présente (je doutais du visuel, toujours flatteur sur les quantités, mais après vérification il y a bien de la sauce autant sur le talon que sur la couronne du bun). Doucement relevée, elle est vraiment bonne. Malheureusement, à côté d’elle les autres éléments font pâle figure. Question fromage, on sent bien que nous n’avons pas affaire à une toastinette, mais ce brebis aurait pu avoir une place plus prépondérante s’il y avait eu moins de sauce. Le chorizo est aux abonnés absents, malgré la présence honorable de 3 tranches. Sa finesse et son manque de caractère font qu’il disparaît purement et simplement. La sauce du burger est finalement la seule chose qui le sauve, et c’est bien dommage, car je pense qu’en ayant eu la main un peu moins lourde, ça aurait été une bombe (bien plus sympathique que celles de l’ETA…) !

Je lui accorde un 14/20, car c’est un bon burger, mais je vais vous le résumer en une expression, que j’ai souvent lue sur mes bulletins scolaires : "Des capacités évidentes, mais pourrait faire bien mieux s’il approfondissait davantage son sujet."



Prix (2023) :
Poids : 286 g
Calories : 839 kcal