Pour mon grand retour à Lyon, et plus particulièrement au centre commercial La Part-Dieu, c’est avec Sasha, humoriste à l’immense talent de ma connaissance, que je teste le Master Sarran Poulet de Burger King. Un burger concocté, comme son nom l’indique, par le Chef Michel Sarran. Et, comme d’habitude, je m’attends à du lourd avec ce fast-food ! Pour l’info musicale que vous attendez tous, sachez que passe à la radio le single "Go Deep", de Janet Jackson, l’un de mes préférés.

Après dix minutes d’attente à table, nos menus sont enfin disponibles, et servis avec le sourire. Rien que ça, c’est bon signe ! Nous sommes ravis. Au déballage, le burger qu’on découvre est de taille moyenne. À côté du Super Famous Bacon Burger que j’ai mangé au Buffalo Grill, il est deux crans en dessous ! Je suis perplexe.

Dans le même temps, je me pose la question : "Pourquoi des industriels comme Quick ou Burger King font-ils appel aux chefs étoilés afin de lancer une gamme de burgers ?" Pour rappel, ces mêmes chefs étoilés étaient les premiers à détruire ce genre de nourriture il y a quelques années de cela. Souvenez-vous des nombreux reportages télé diffusés avant la crise économique de 2008 ! Mais paf, là, ils ont été les premiers à se lancer dans cette aventure quand le Covid a débarqué et que leurs restaurants ont fermé le service à table ! Quelle hypocrisie ! Voilà pourquoi je n’irai jamais manger dans un restaurant étoilé ! Au moins, je garde mon intégrité burgeristique (et mon compte bancaire) ! Bon, j’admets que le mouvement avait commencé un peu avant l’épidémie quand même, et que la téléréalité n’est pas innocente dans le phénomène non plus, mais on en revient de toutes les manières à un retournement de veste à col tricolore bien mercantile.

Mais revenons à nos moutons. Dès la première bouchée, ce burger est agréable au palais, sans pour autant être transcendant. Les pains briochés multigraines passent bien, c’est du classique. Je dois avouer que je n’aime pas la mozzarella, mais j’ai quand même pris ce burger, parce qu’il y avait du poulet dedans. Eh oui, il ne faut pas mourir bête ! Et je suis obligé de dire que cette douce mozzarella se marie habilement avec le tendre poulet à la panure croustillante, mais cela reste néanmoins sans plus dans les saveurs. En revanche, la présence du fromage est au même niveau que celle de la viande, un cas assez rare pour être souligné, et rien que pour ça, chapeau ! Dernière composante majeure : les sauces. Oui, "les", parce que dans ce burger, il n’y a pas une sauce, mais deux. La première, au basilic, apporte une saveur de verdure aux papilles, tandis que la seconde, aux olives, thym et pointe de tomate séchée, ne m’enchante guère. Triste constat, que je ne pensais pas faire un jour : seules les deux tranches de tomate sont consistantes, et, pour une fois, elles servent à quelque chose, puisqu’elles révèlent un croquant et une saveur sucrée, certes légers, mais agréables au palais. Pour finir, la roquette souligne le tout avec sa force de caractère, que j’attendais, tandis que les oignons frits passent gentiment inaperçus. Selon moi c’est dommage, car s’il y en avait eu davantage, et plus texturés également, ils auraient pu faire décoller la saveur globale.

C’est un bon burger je vous l’accorde, mais j’aurais aimé pour ma part qu’il soit plus relevé. Burger King a déjà réussi des burgers bien plus aboutis, qui sont devenus culte pour toute une génération. Cependant, comme à chaque fois, ce n’est que mon avis, et je vous invite à essayer ce Master afin d’apporter le vôtre !


Prix (2023) : 14,80 € (menu XL)
Poids : 230 g
Calories : 1 345 kcal