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Steakhouse Fondue Beef

Double_Whopper

Steakhouse Fondue Beef Burger King  Burger King 

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http://www.myburger.fr/images/chroniques/grande_971_burger_king_CH_fondue_steakhouse_04.jpg 2011-01-31 Burger King enfile son costume d'hiver, en proposant des recettes fromagères fleurant bon la Suisse ! (bien que l'Allemagne ne soit pas en reste, mais ça fait plus authentique. Gageons que ne l'on me taxera pas de négationnisme de ne considérer que l'aspect suisse de (...)

Décortiqué à la loupe par Double_Whopper le 31/01/2011

Burger King enfile son costume d'hiver, en proposant des recettes fromagères fleurant bon la Suisse ! (bien que l'Allemagne ne soit pas en reste, mais ça fait plus authentique. Gageons que ne l'on me taxera pas de négationnisme de ne considérer que l'aspect suisse de cette recette, auquel cas je m'excuse d'avance).
Pour raconter simplement mon arrivée chez les helvètes (oui, parce que c'est bien beau de chroniquer, il y a un humain derrière, bien qu'il se doive d'être impartial, s'il veut ajouter une pierre à son édifice vital, il ne peut simplement pas passer outre certaines strates de son existence qu'il se doit de reconstituer, en vue de garder à la mémoire sa vie : puisqu'en effet, cet article faisant l'objet d'une lecture, ce qui est donné à lire est ce qui restera... bref je m'égare), je devais m'acheter des billets pour le Greenfield Festival (programmation intéressante pour les amateurs de musiques métalliques) et de façon assez kafkaïenne, je ne trouvais pas le lieu d'achat des tickets à la
Schweizerische Post. Je pensais qu'il devait s'agir d'un quotidien de super héros, un Washington Post quelconque, sans avoir réfléchi une seule seconde qu'il s'agissait bêtement de la Poste Suisse, m'étant embourbé dans des adresses, alors que j'en avais déjà croisé quelques une sans savoir que c'était là que je trouverais le précieux sésame. Après ces quelques déconvenues et mésententes en Suisse Allemand (véritable incompréhension et friction de R pour moi, pauvre Français), une fois mes billets achetés je file en direction du Burger King.

J'avais dans l'idée de proposer comme première chronique celle du Bourbon Whopper, retiré de la carte le jour de mon arrivée (et cette légère déception explique sans doute le caractère étrange de ce début de chronique). C'était sans compter sur la diversité de la firme royale, qui a remplacé un temporaire par un autre, bon avec ça : Le Fondue Steakhouse (existant aussi en version poulet, à tenter). Des frites spéciales peuvent accompagner le menu, je me lance donc corps et âme dans le choix des Twister Fries, petites queues de cochons ou câble téléphoniques de pomme de terre, légèrement plus grillées que des frites normales. Rien de bien transcendant, mais un peu de nouveauté est toujours bonne à prendre.

Le burger n'est pas des plus gros de la firme, mais il est généreusement chargé des ingrédients qui le composent. Le choix du bun me plaît, même si ça ne change pas des masses gustativement parlant, avec ses éclats de je ne sais trop quoi (maïs?). Premier croc. Sympa. La salade est bien sûr un mirage de mauvaise foi qui consisterait à se dire, allez, un burger au fromage, un peu de verdure pour faire passer ça. On s'en serait douté ma foi. Les premières bouchées se révèlent sympa sans être extra. Ce qui prédomine en bouche, c'est le goût incroyable des oignons frits. Attention, ils ne sont pas frits façon fast-food, mais bel et bien façon rustique, à la poêle (après le font ils comme ça derrière je m'en moque). Un goût donc légèrement sucré, confit, marié au fromage : tout semble parfait. Pourtant le fromage semble fade aux premières bouchées. On a l'arrière goût caractéristique du fromage de raclette, et une vague sensation d'emmental, parce qu'il est un peu trop masqué par les oignons. Mais arrivé à moitié, tout semble s'accorder : ça suinte de gras, ça devient plus salé, et on se dit « c'est fort goutu, aubergiste, un autre! ». Le mariage des saveurs est intéressant, le caractère légèrement sucré et grillé des oignons s'accordent avec le steak, attaqué par deux fromages différent, qui viennent taquiner cette douceur. Le tout m'a semblé assez subtile finalement, tout en étant bien entendu rustique.

Si vous cherchez le meilleur moyen de retrouver la convivialité de la montagne sur un plateau de fast-food, même si ça ne vaudra jamais un
bon vieux chalet entre amis, optez pour ce voyage alpin à moindre frais (enfin, des prix royaux tout de même, comptez, en Suisse, à peu près 13 CHF, 10€ pour le menu il me semble).


Prix (2011) : 10€ le menu

Les ingrédients

- Bun supérieur
- Salade
- Sauce Emmental
- Oignons Frits
- Deux tranches de fromage de type "raclette"
- Steak
- Bun inférieur

Le verdict : 15/20

Les Plus

- Les oignons
- Goûtu
- Un mariage de saveur intéressant

Les Moins

- L'oignon peut être trop marqué (gênant sans doute quand on aime pas)
- Le burger ne se révèle pas tout de suite
- Cher

Taille

Honnête

31/01/2011 à 17:16

10€ ca commence à faire j'espere que ca ne deviendra pas la norme pour un menu au fast food à l'avenir...
en tout cas belle chronique elle m'a mis en appétit je vais filer au kebab

miclinux
31/01/2011 à 22:12

il me donne envie ce burger, surtout que je retourne au pays prochainement :-)
13chf est un prix classique en suisse ou la nourriture est chère (surtout comparer a la France ou l'Allemagne voisine) comme chez le grand M ou le happy meal est quasi au prix français, mais il ne comprend pas de dessert.

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