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Croco Toast

Boulugre

Croco Toast Burger Maison - Recette  Burger Maison - Recette 

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http://www.myburger.fr/images/chroniques/grande_1905_recette_burger_maison_FR_Croco-Toast_09.jpg 2022-01-25 Un burger de fête pour le Home Made 21 ? Au départ je ne me sentais guère emballé. Je rôdais donc dans un vaste centre commercial, à la recherche d’ingrédients à la fois légèrement luxueux, et surtout inusités, afin de stimuler mon inspiration déficiente. Bingo ! C’est (...)

Recette concoctée par Boulugre le 25/01/2022

Concours "Happy HalloThanksMas"

Croco Toast est l'une des 5 recettes réalisées pour le concours HOMEMADE BURGER 21 - Happy HalloThanksMas

Un burger de fête pour le Home Made 21 ? Au départ je ne me sentais guère emballé. Je rôdais donc dans un vaste centre commercial, à la recherche d’ingrédients à la fois légèrement luxueux, et surtout inusités, afin de stimuler mon inspiration déficiente. Bingo ! C’est avec jubilation que me tombait sur un plateau une manne aussi exotique que déconcertante. Mon passage à la caisse fut hilarant, personnel et clients médusés par ma trouvaille !

Les ingrédients :
- 2 Grands Toasts au pavot (Jacquet)
- 2 topinambours frais
- 1 cuillère à soupe de crème épaisse (U)
- 2 cuillères à café de préparation aux champignons saveur truffe Tartuffade (Carrefour Extra)
- 2 tranches de Croques à l’italienne (Casa Azzura)
- 1 filet de crocodile mariné mangue/agrumes (Damien De Jong)
- 10 g de caviar Royal Volga (Intermarché)
- mayonnaise épicée (Kelly Loves Sushi)

Le Boulugre se doit de respecter une certaine tradition de débauche iconoclaste, ce qui n’exclut pas la précision de la réalisation et une véritable recherche dans les accords de saveurs. Relativement peu d’ingrédients ici, mais qui, j’espère, vont tous bien s’entendre, et une grande simplicité de préparation. Concernant le caviar, je l’avoue, c’est juste pour faire bling-bling ! Vu sa quantité, je doute qu’il apporte grand-chose, ce n’est pas lui la star.

La première opération aura donc consisté à longuement laisser tremper nos fameux filets de crocodile dans l’eau froide (plusieurs fois, en changeant l’eau) afin d’éliminer autant que possible la marinade, qui en dénaturerait la saveur originelle. C’est là tic assez répandu chez les distributeurs de viandes inusitées, comme s’ils étaient relativement peu sûrs de leur fait.

Les topinambours, j’en suis fort friand en saison. Correctement apprêtés, ils développent une saveur subtile, entre le salsifis, l’artichaut et la chicorée. Un légume ancien bien plus subtil et appréciable que ce que sa mauvaise réputation laisserait présager. Ici, je vais le travailler en pommade, après l’avoir épluché, bouilli dans la bière (à feu doux et à couvert une bonne demi-heure) et écrasé dans de la crème épaisse. L’on termine avec un soupçon de sel, de poivre et de muscade.

Il est temps de s’occuper de notre croco, que je vais tout simplement passer à la poêle dans de l’huile d’olive. Et nous en arrivons à l’assemblage.

Le toast inférieur sera nappé d’une mayo épicée pour sushis découverte récemment, et dont j’use avec libéralité. Elle possède une relative neutralité, comme la Hellmann’s, avec une toute petite note corsée fort bien dosée.

Le toast supérieur quant à lui reçoit l’épaisse crème de topinambour, que j’agrémente d’une bonne rasade de Tartuffade. Il s’agit d’une purée de champignons divers avec une vague fragrance d’arôme de truffe. Ne rêvons pas, vu le prix. Mais moi, ça me convient. Et hop, je verse enfin l’intégralité de la boîte de caviar. 10 g ! Soyons fou !

Présageant que notre croco (manifestement une viande blanche) ne risque pas de vraiment s’imposer, j’opte pour un fromage doux mais très fondant, une toastinette à l’italienne comme l’on commence à en trouver de temps à autre. Cette marque-ci s’avère un peu plus affirmée que de la mozzarella classique. Au diable l’avarice, chaque toast aura la sienne.

L’ensemble tient bien en main et s’avère stable, et surtout la crème de topinambour fait office de colle. Je parachève par 3 minutes au four à 100 °C, juste histoire d’adjoindre un tantinet de croustillant, le toast supérieur ayant été au préalable légèrement beurré.

Et maintenant, À TABLE !

Première constatation : ces Grands Toasts Jacquet assurent vraiment le bouzin ! Texture parfaite, moelleux dedans croustillants dehors, excellente mâche, pas du tout le côté spongieux et collant de nombreux pains de mie de m...

Ensuite, c’est la truffe qui ressort, on ne sent même quasiment que ça. Ça a beau n’être que de l’arôme artificiel, ça y va ! Puis, en mâchant, le topinambour entre doucement en scène. C’est crémeux, légèrement acidulé, et, oh surprise, le caviar ne se la joue point timide ! Iodé et croquant, malgré sa faible quantité il se défend bien.

En fait tout cela est bon, très bon même, je me régale. Et costaud avec ça ! De gabarit honnête mais point monstrueux (comparable à un 280, disons). Excellente tenue à la dégustation : les tranches de toasts ne s’étant point désagrégées, je termine sans me maculer de sauce. Il m’aura gentiment calé. Une bouchée de plus et c’étaient les prémices de l’écœurement. Il faut dire que la garniture est riche.

Mais… mais… mais… et notre ami le croco dans tout ça ? Ah oui, j’allais l’oublier… Eh bien, comment dire ? Ce pourrait tout aussi bien être de la dinde. Niveau mâche, la texture fait penser à un poisson charnu et légèrement élastique : la lotte. Quant à la saveur... Imaginez une cuisse de grenouille géante, en plus iodée. Bon, bref, c’est décevant. Vu le prix au kilo, c’est la rareté et l’incongruité du produit qui font sa valeur. De même, quand j’avais goûté du bœuf Wagyu, j’avais été déçu et je ne l’avais pas apprécié. Il n’y avait point eu de grand frisson. À moins que mes papilles, carbonisées par 30 ans d’abus de capsaïcine, ne soient plus en mesure de détecter les saveurs trop subtiles.

Bref, semi-échec ou demi-réussite ? Hormis la viande indiscernable, tous les autres ingrédients assurent grave ! Certes uniquement des produits de grande distribution, mais qui pour un prix modique font leur boulot. Il s’agit d’un burger qui sort de l’ordinaire et ne suinte pas le gras. À refaire donc, pourquoi pas avec une volaille de qualité et de vrais champignons.

Je lui octroie un sévère 12/20, mais avec une meilleure viande il serait à 17/20 sans problème.

Les ingrédients

- toast supérieur au pavot
- crème de topinambour
- tartuffade
- caviar
- tranche de Croques à l’italienne
- filet de crocodile
- tranche de Croques à l’italienne
- mayonnaise épicée
- toast inférieur au pavot

Le verdict : 12/20

Les Plus

- excellente tenue en main et en bouche
- savoureux et crémeux
- roboratif sans être lourd

Les Moins

- viande qui passe à la trappe

Taille

Honnête

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