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Spam Burger

Galandris

Spam Burger Freshness Burger  Freshness Burger 

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http://www.myburger.fr/images/chroniques/grande_1109_freshness_burger_JP_spam_burger_03.jpg 2012-02-01 Dernière expérience en date chez Freshness Burger... Le spamburger. Le spam, ce n'est pas seulement le courrier indésirable qui nous invite à agrandir nos pénis et à aider de sympathiques correspondants nigérians à sortir quelques centaines de millions de dollars en liquide d'un compte, mais (...)

Décortiqué à la loupe par Galandris le 01/02/2012

Dernière expérience en date chez Freshness Burger... Le spamburger. Le spam, ce n'est pas seulement le courrier indésirable qui nous invite à agrandir nos pénis et à aider de sympathiques correspondants nigérians à sortir quelques centaines de millions de dollars en liquide d'un compte, mais qui ont juste besoin d'être dépanné pour se payer le taxi pour aller à la banque. Non, le spam, au départ, c'est une préparation en conserve à base de porc et de jambon en gelée.

Je ne sais pas si ça jouit d'une bonne réputation dans son pays d'origine - de ce que j'en lis, c'est considéré comme un produit bas de gamme - mais il y a des amateurs au Japon, apparemment. En effet, l'idée de faire un hamburger au spam ne vient pas de Freshness Burger mais de Burger King Japon, qui a lancé un "hamburger pour femmes" avec du spam à la place de la viande. Je ne sais pas pourquoi les demoiselles apprécieraient particulièrement le spam plus que la viande, mais c'était l'axe de la campagne de communication. Bon, faut dire que je n'ai jamais compris non plus pourquoi la tête de Tony Parker sur un French Burger fait vendre davantage que le mélange de salades ou le choix de sauces. Je dois être hermétique au marketing. Bref, donc, il y a au Japon des burgers au spam.

Freshness Burger s'est lancé en proposant un burger à 380 yen. Le prix de près de 4 hamburgers McDo. Ils vont devoir s'accrocher, même si on peut apprécier la chaîne pour d'autres raisons. C'est également le seul burger que j'ai trouvé sur leur carte avec un œuf. Et là, j'étais circonspect. J'avais testé un burger à l'œuf chez Mos et j'avais été fortement déçu. Même s'ils prétendaient qu'il était sur le plat, je n'étais pas du tout convaincu. Mais bon, il ne fallait pas rester sur un échec : peut-être allais-je enfin trouver un burger à l'œuf correct hors des burgers maisons ?

Premier contact : à ce prix, c'est un petit burger. Il sera fini en quatre bouchées, cinq à tout casser. Bon je râle, pour le principe (on finit par se faire aux quantités japonaises). En décortiquant le burger, je constate l'absence de sauce, qui fait naître en moi l'appréhension d'un produit trop sec, surtout si l'oeuf n'est pas à la hauteur...

Les buns ne sont pas tartinés, et la composition est simple : une salade hachée finement, une tranche de tomate, un patty de spam bien gélatineux, et un oeuf.

A la dégustation, l'oeuf ne tient pas ses promesses. Il est sensiblement supérieur à l'oeuf du sandwich Mos Burger : le blanc est moelleux au centre et croustillant sur les bords, et il donne l'impression d'avoir été réellement préparé sur le plat, minute, comme le proclame Freshness Burger. En revanche, il est trop cuit : le jaune est entièrement pris, ce qui l'empêche d'ajouter de l'onctuosité au plat. Je n'ai pas essayé de customiser le burger en demandant explicitement à ce que l'oeuf soit coulant, car je ne sais pas si ça se fait... C'est peut-être la solution, à moins bien sûr que la chaîne ne distribue un guide pour les réaliser, auquel cas il sera impossible d'en dévier même d'un iota : la capacité d'adaptation et l'initiative individuelle ne sont pas des caractéristiques très prisées... Ce serait pourtant une solution pour marquer des points. Je me suis demandé si ce n'était pas pour des raisons de règlement d'hygiène, mais des restaurants à Tokyo servent des œufs crus, même dans la catégorie fast food très bon marché, donc je me dis que ce n'est pas ça...

Mais ma déception en mordant dans l'œuf a été heureusement mitigée par le patty de spam. Si le goût est viandeux, la consistance est plus gélatineuse et coulante qu'un patty de boeuf. Résultat : ça se découpe bien sous la dent et ça glisse facilement dans le gosier, un peu comme un burger au poisson.

Gustativement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ce n'est pas désagréable non plus, ça ressemble à de la viande en gelée poivrée. Ca se tente, je dirais, et surtout la texture fait qu'on oublie un peu l'œuf trop sec. On a alors un jeu entre le patty et le blanc de l'œuf, au lieu du patty et du jaune comme imaginé initialement. Le résultat est intéressant, et ne laisse pas du tout d'impression de sécheresse.


C'est donc incontestablement une bonne surprise, à condition d'aimer le goût du spam. Si question texture il s'allie bien aux autres ingrédients de ce burger, je n'ai pas été conquis par le goût. On va dire que ça se tente une fois, pour l'expérience.


Prix (2011) : 380 yen (= 3,80€)

Les ingrédients

- Pain supérieur complet
- Œuf sur le plat
- Tranche de spam
- Tomate épaisse
- Salade émincée
- Pain inférieur

Le verdict : 12/20

Les Plus

- La texture du spam est originale dans un burger

Les Moins

- Pas très élaboré

Taille

Honnête

qbaseden
03/02/2012 à 14:24

urgh le spam, mon pire cauchemard...j'ai quitté le royaume-uni à cause de lui...

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