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Normand

Normand Speed Burger Speed Burger

14 / 20

Décortiqué à la loupe par Nekobibu le 31/01/2012

Souvenez-vous... 6 juin 1944... le débarquement allié... Tels des Hervé Morin réécrivant l'histoire de sa région, nous en gardons tous un souvenir ému. Comment pourrait-il en être autrement, d'ailleurs, puisque c'est en ce fameux jour nuageux que les troupes américaines, mues par un irrépressible désir de libérer l'Europe du joug nazi, ont bombardé sans relâche l'occupant moustachu de millions de petits burgers à la volaille panée, jusqu'à la reddition ?

Hiver 2011. Les éminents historiens-chercheurs de Speed Burger découvrent sur les plages normandes le saisissant témoignage de ce jour le plus long : un burger encore parfaitement conservé. Ils convoquent immédiatement leurs collègues scientifiques qui rapatrient illico la stupéfiante découverte dans leur laboratoire secret pour la disséquer sans vergogne. Au terme de plusieurs heures de labeur acharné, l'équipe de savants fous parvient enfin à dupliquer la recette. Un coup de fil aux commerciaux et, près de 70 ans après sa création, le BRG-055 fait son apparition sur la carte de Speed Burger. Pour l'occasion, il change de nom... on l'appellera désormais le Normand.

Les ingénieurs à l'origine de cette recette l'avaient bien compris : pour être efficace en Normandie, il faut savoir manier le camembert. C'est ainsi sans surprise que l'on retrouve ce fromage que j'affectionne particulièrement au cœur de la recette. Enfin, au cœur... c'est vite dit, car à bien y regarder, il n'y en a finalement qu'une tranche, ce qui fait peu maintenant que j'y pense. Penchons-nous sur les autres ingrédients. De la volaille panée, je l'ai déjà dit plus haut. Là encore, aucune surprise, tout le monde sait que les nazis y sont allergiques (vous avez déjà vu un officier nazi dans un KFC ? Non ? C'est normal.). Pour le reste, un steak haché, car il faut tout de même savoir rester sérieux quand les circonstances l'imposent, deux rondelles de tomate et de la sauce tartare. Ah, et deux buns, aussi (il paraît que l'impact est moindre, sans eux, et accessoirement, que l'on s'en met plein les doigts). Finalement, la plus grosse originalité de ce burger, c'est qu'il ne contient pas de salade. Avouez que c'est révolutionnaire !

A la dégustation, le Normand fait bonne figure, ses ingrédients collaborent agréablement (je sais, le choix des mots est malheureux...), même si l'on déplore, au risque de me répéter, l'absence d'une seconde tranche de camembert. Du coup, je lui enlèverai un point sur la note finale que je ne vais d'ailleurs pas tarder à annoncer vu que je n'ai absolument plus rien à dire. Merci et bonne nuit.

Prix (2012) : 6,00€ livré

Les ingrédients

– Bun supérieur
– Steak 80 g.
– Tranche solitaire de camembert
– Volaille panée
– Deux rondelles de tomate
– Sauce tartare
– Bun inférieur

Le verdict : 14/20

Les Plus

– Recette équilibrée
– Le mélange des viandes
– Vive le camembert !

Les Moins

– Vive le camembert ! (Y en a pas assez...)

Taille

Honnête

6 avis sur Normand

Moyenne des 1 votants :
15 / 20

bix

31/01/2012 à 09:37

ahah très bien la chronique ! Merci à toi !

wamwam

31/01/2012 à 19:21 15 / 20

En effet, sympa la chronique!!
Sinon, j'ai apprécié ce burger bien que je n'affectionne pas la volaille pannée de chez speed burger!

davidetdelfine

31/01/2012 à 19:41

originale la chronique !!! le steak est diforme, ils les préparet eux meme chez speed burger ?? ar contre le pané de poulet a l'air d'etr bien industriel; 50 kilometres pour aller a lille je les ferai ce weekend ;) je vais aux soldes. c'est vraiment des steak maison ??