Uber inaugurera son service UberEATS à Paris mercredi (14/10/2015) avec une offre ultra-sélective, de 11h30 à 14h30, les clients pourront choisir, parmi une sélection de trois déjeuners, un plat qui leur sera livré dans les dix minutes.
Uber inaugure dès mercredi à Paris son service de livraison de plats à domicile, venant ainsi chasser sur les terres de Deliveroo, Foodora et tous ces services de livraison que l’ont voit fleurir depuis des mois.
Malgré la force de frappe que la startup américaine est capable de déployer, elle ne s’attaquera pas à la capitale dans sa globalité mais proposera son service sur une zone géographique bien définie partant du 8ème arrondissement et allant jusqu’au 10ème. « Si le produit rencontre son public, nous étendrons ensuite la zone de couverture », annonce Nathanaelle Leshem, responsable marketing UberEATS qui s’occupe de ce nouveau service aux côtés de quatre autres personnes.
Actuellement disponible dans neuf villes (Los Angeles, Barcelone, Chicago, New York, Toronto, Austin, San Francisco, Washington et Seattle), le service promet la livraison de plats en moins de dix minutes. Chaque jour entre 11h30 et 14h30, une sélection de trois déjeuners concoctés par les restaurants partenaires (tels que Blend, Ito Chan ou encore Pickled) seront proposés dans l’application Uber sous l’onglet EATS. Pour cette première semaine, ce sont les restaurants Frenchie to go, Farago, la Guinguette d’Adèle ou encore Jules et Shim qui seront mis à l’honneur.
« Les plats sont proposés généralement entre 8 et 12 euros, leur prix variant en fonction de chaque restaurant partenaire. Le forfait livraison, entièrement gratuit dans un premier temps, sera ensuite de 3 euros par commande. Ces frais de livraison sont fixes quelque soit le nombre de commandes, et aucun montant minimum n’est requis », précise Nathanaelle Leshem.
Les livraisons de repas seront ensuite effectués par une flotte « green » dédiée, 100% véhicules électriques, de chauffeurs UberEATS rémunérés à la course. Face à l’offre pléthorique qui existe déjà sur le marché, UberEATS entend tirer son épingle du jeu en misant sur la rapidité de son service. « La technologie Uber permet d’assurer un temps d’attente inférieur à 10 minutes, en anticipant la demande et en optimisant la livraison », conclut Nathanaelle Leshem. Avec plus d’un million d’utilisateurs sur tout le territoire, dont 400 000 qui ouvrent quotidiennement l’application, Uber estime ainsi offrir aux restaurants partenaires une visibilité de choix.
On notera donc en France une différence de taille avec la version ibérique, UberEats Barcelone travaillant avec Plateselector, un guide espagnol des services de restauration, afin d’établir et d’optimiser une routine pour les livraisons. Les employés d’Uber se fourniront donc via les services de restauration locaux, emballeront les repas et les livreront aux clients. EATS fonctionne donc avec les restaurateurs déjà installés, et peut-être même avec les commerçants qui proposent déjà un service de livraison. Uber est donc pour eux un concurrent dangereux, mais aussi un gros client potentiel.
Comme pour le service de chauffeurs, commander un repas devrait être très intuitif et pratique. Plus besoin de passer plusieurs minutes au téléphone, à répéter adresse, numéro de téléphone, sans savoir quand arrivera ce repas salivant ! Il suffit aux barcelonais de mettre à jour leur application Uber afin de voir apparaître le service EATS à côté des autres services de transport d’Uber. Il devrait reprendre la formule qui a fait le succès du service de transports, de la géolocalisation (si vous êtes dehors,pas besoin d’expliquer au téléphone où vous vous trouvez !) à l’estimation précise du moment d’arrivée du livreur.