Face à la colère des pays producteurs d'huile de palme, les députés ont revu à la baisse la surtaxation de cette substance.
Alors que le Sénat, à l'initiative des écologistes, avait en première lecture créé une contribution additionnelle très élevée (300 euros la tonne en 2017, 500 euros en 2018, 700 en 2019 et 900 à partir de 2020), les députés l'ont réduite à 90 euros (en 2020), avec le soutien du gouvernement, en deuxième lecture du projet de loi biodiversité.
Tout en envoyant un «signal», «cette taxation est plus réaliste (...) Nous ne voulons ni d'un boycott de ces deux pays, ni même de l'huile de palme», a plaidé la secrétaire d'État à la Biodiversité, l'écologiste Barbara Pompili.
Real-politik. Bon... Heureusement qu'il y a eu la COP21.