INVITÉ RTL - Un sandwich sur deux consommé en France est un burger. Rien d'étonnant pour le chef Alain Passard, qui le considère comme un "produit séduisant, bon et gourmand".
Le burger se mange désormais à toutes les sauces. Les Français en raffolent tellement qu'ils en ont consommé 970 millions d'unités, en 2013. Un sandwich consommé sur deux est un burger et tout le monde en profite : la restauration rapide, mais aussi à table.
Fini le temps de malbouffe, les burgers s'affichent sur les cartes des grands chefs. "Le burger est rendez-vous. Ce n'est pas un repas en tant que tel. On peut le prendre au goûter, tôt le matin ou tard le soir, ce qui multiplie les produits", explique Alain Passard.
Le burger, un produit artistique
Le chef considère que le burger "est avant tout un sandwich. Ce que l'on aime c'est ce jeu de textures et de saveurs". Alain Passard qualifie ce produit "d'artistique".
"Réalisez un grand burger est une chose délicate avec laquelle il faut lier énormément de raffinement, de subtilité et de finesse. Dans la conception du produit, ce qui est le plus intéressant c'est la célébration des textures".
Alain Passard a écrit: Le burger est un clin d’œil au sandwich
Ce boom a lieu aussi dans les restaurants traditionnels car "ce produit permet de mettre en avant les saisons", estime le chef. Burger "printanier" ou "automnale", le but est de "faire découvrir aux jeunes ce que peut être une saison à travers ce support merveilleux". Alain Passard considère le burger comme un "vrai plat".
Alain Passard a écrit: Un grand plat comme un autre
"C'est un clin d'œil au sandwich. Dans la réalisation, il a cette conception de savoir jouer avec différentes saveurs. On peut avoir un coté 'condimenté', épicé ou herbacé. On peut avec un burger réaliser un grand plat". "On n'est pas dans un moment de table, avec une nappe, un verre et des couverts. C'est intéressant et important de découvrir des ambiances", confie le chef.
Mais le burger est "un produit qui doit encore aller plus loin. Il y a une créativité importante. A partir du moment où il est bon et où il y a un savoir faire, ça plait. On a quelque chose de séduisant et de bon. Il y a un coté gourmand", conclut-il.