Tout simplement parce qu'il n'y a pas que les burgers dans la vie, il y a des milliers d'autres bonnes choses à manger, discutez-en !
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2018 : Mauvaise année pour les pommes de terre, les frites diminuent de taille et augmentent de prix en 2019


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Comment l’expliquer ?

Pour comprendre, il faut revenir quelques mois en arrière. Cet été, le temps a été très chaud et très sec, une météo pas du tout favorable pour les pommes de terre. Résultat, le stock au 1er novembre était estimé à 2,61 millions de tonnes. Cela peut sembler beaucoup mais en réalité, c’est un tiers de moins qu’en 2017 et 17% de moins que la moyenne des cinq dernières années. Cela fait grimper les prix…

Au mois de septembre dernier, le prix de la Bintje, cette pomme de terre essentiellement utilisée pour les frites, atteignait 250 euros la tonne. L’an passé, à la même période, elle s’élevait à seulement 42 euros.

En plus d’être plus chères car plus rares, les pommes de terre n’ont pas atteint une taille idéale cause de la météo et, de plus ont une chair plus sèche, perdant des qualités gustatives, certains observateurs la qualifiant même de "médiocre" .

Quel impact pour les frituristes ?

Dans les friteries, les petits commerçants sont bien embarrassés. Chez "La mère Berthe" à Liège, Geneviève Lahaye reçoit les pommes de terre entières et non épluchées. "Le prix a augmenté de 20%. Actuellement un sac de 25 kg me coûte 14 euros hors TVA", explique-t-elle.

A la découpe, Geneviève constate également que les frites sont légèrement plus petites. Le consommateur ne fera sans doute pas la différence, mais pour les professionnels, cela a un impact. Plus les frites sont petites, plus il faut en mettre pour remplir le ravier. Il est donc plus lourd et coûte plus cher aux professionnels.

Face à cette double problématique, la frituriste qui n’avait pas augmenté ses tarifs depuis sept ans a dû, comme d’autres, s’y résoudre. Un choix difficile pour les commerçants qui craignent toujours la réaction des consommateurs.

Quel impact pour les industriels ? Vue de belgique

La Belgique est le plus gros exportateur de frites au monde. Chaque année, les industriels belges en produisent deux millions de tonnes. En moyenne, 70% des pommes de terre dont ils ont besoin font l’objet de contrats négociés avec les agriculteurs avant le début de la saison. Les 30% restants sont achetés sur le marché libre durant l’année. Ils ressentent donc un peu moins la hausse des prix que les petits indépendants, mais adapteront eux aussi leurs tarifs. À Mouscron, chez "Mydibel", l’une des cinq plus grosses entreprises du secteur, les frites seront cette saison 15 à 20% plus chères.

Ce qui ennuie particulièrement les industriels, c’est la taille des frites. Pour eux, le calibre est loin d’être un point de détail. Il fait l’objet d’accord avec les clients. Cette année, il a donc fallu revoir les contrats. "Pour les clients qui veulent avoir des frites très longues, de plus de 7 cm, c’est quand même un challenge assez compliqué, donc on a dû changer la spécification de nos frites" affirme Marc Van Herreweghe, directeur général de "Mydibel".

La mauvaise récolte, également constatée dans d’autres pays européens, pose un troisième problème. "Mydibel", qui avait prévu une croissance en 2019, a dû revoir ses chiffres à la baisse car l’entreprise craint de ne pas avoir suffisamment de matière première.

Et vu de France... c'est pas mieux
Nicolas Schmitt, responsable français du marketing de la marque McCain qui fournit notamment les restaurants français de McDonald’s, déclare très diplomatiquement au Parisien : « Avec des pommes de terre de plus petit calibre, les frites seront légèrement plus courtes ».

C'est carrément dramatique

Près d'Arras, dans le Pas-de-Calais, les champs de pommes de terre de Luc Chatelain s'étalent sur des kilomètres. Il est déçu de sa production cette année : "une grande partie d'entre elles sont petites et de mauvaise qualité, elles n'ont pas eu suffisamment d'eau pour pouvoir exprimer leur potentiel. La sécheresse pose aussi des problèmes en termes de rendements en particulier pour les parcelles non irriguées."

Le prix de la tonne multiplié par huit

"La France irrigue 60 % de ses surfaces agricoles. J'ai des collègues qui n'ont pas pu irriguer leurs champs, et leurs récoltes sont dramatiques tant quantitativement que qualitativement" poursuit le producteur.

La conséquence de cette piètre récolte est que sur le marché libre, le prix de la tonne de pommes de terre est passé de 30 euros l'année dernière à plus de 250 euros cette année.

Des pommes de terre trop petites qui ne correspondent pas aux critères de l'industrie agroalimentaire...
Geoffroy d’Evry lui, n'irrigue pas sa production. Il fournit exclusivement des industriels comme Mc Cain, il ne pourra pas honorer son contrat cette année : "Quand je signe un contrat avec mon industriel, je m'engage à lui livrer une certaine quantité de pommes de terre, et ce volume là je ne l'ai pas."

"L'industriel lui, s'est engagé aussi avec ses clients, avec des normes. Par exemple chez Mc Donald's, poursuit l'agriculteur, il y a des critères de taille pour les frites, et là un certain nombre de pommes de terre de ma récolte ne font pas la longueur exigée." Hormis la taille des frites, et quelques centimes d'euros en plus au kilo, la crise de la pomme de terre sera sans doute indolore pour le consommateur. Les producteurs veulent croire que les hausses de prix seront absorbées par les industriels et la grande distribution.

Et le consommateur dans tout ça ?
Niveau goût, pas de différence selon plusieurs experts, le consommateur ne sera donc pas lésé sur ce point là, mais une hausse des prix est possible (voire certaine) dans les friteries et dans les grandes surfaces, sur l'ensemble de la gamme de la pomme de terre et ses dérivées.

Quand aux fast-food, vu les marges dégagées et au fait le coût de la matière première est négligeable, il n'y aura probablement aucun effet notable.

___________________ Via sources diverses ___________________


Il est à noter que d'après les prévisionnistes, il n'y a aucune raison que cette situation nouvelle ne soit pas reconduites pour les 30 années à venir, et l'eau n'est pas une ressource illimitée.

:-=
¸.·´¯`·.´¯`·.¸ Veritas Ex Gustu ´¯`·.¸¸.·´¯`·.¸¸.·´¯`·.´¯`·.¸¸ Urbi & Orbi Burger`·.¸¸.·´¯`·.¸
Cet article veut dire que sans eau les légumes, fruits, céréales et autres fécules ne poussent pas?
Mais c’est incroyable!

Et Trump n’a pas twitté?
Sic transit gloria mundi...
Si, ça pousse, mais c'est plus cher.

:twisted:
¸.·´¯`·.´¯`·.¸ Veritas Ex Gustu ´¯`·.¸¸.·´¯`·.¸¸.·´¯`·.´¯`·.¸¸ Urbi & Orbi Burger`·.¸¸.·´¯`·.¸
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