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Lucky Luke Bœuf Ranch Cheese
Lucky Luke Bœuf Ranch Cheese Quick
13 / 20
Décortiqué à la loupe par Boba Fett le 29/01/2025
Tagada, tagada, voilà les Daltons… qui débarquent chez Quick. Partenaire officiel du 52e Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, la chaîne de fast-food tire plus vite que son ombre et croque deux burgers temporaires aux couleurs du poor lonesome cowboy, les Lucky Luke Burgers. Je coiffe mon stetson, attache mon lasso à la ceinture et chevauche mon brave Jolly Jumper jusqu’au restaurant le plus proche, bien décidé à coffrer les affreux bandits avant qu’ils ne détalent : l’opération s’arrête le 3 février 2025.
Deux burgers sont activement recherchés : "l’Intrépide Bœuf Ranch Cheese", crémeux et fromagé, et "le Redoutable Poulet Spicy Guacamole", aux airs de desperado mexicain. Je pointe tout d’abord mon revolver sur le premier d’entre eux, peut-être une cible plus facile et classique pour me faire la main. La recette est simple : deux buns bien moelleux qui encadrent un steak haché 100% pur bœuf, une sauce ranch crémeuse, une tranche de fromage fondu, du cheddar râpé, un combo d’oignons rouges et frits, des cornichons, et de la scarole. On évolue pour ainsi dire sur le territoire du Giant, la sauce spéciale en moins et l’un des deux patties de bœuf subtilement (et sans doute frauduleusement) échangé contre les cornichons et les oignons frits.
Une formule simple a priori, mais au déballage (avec un papier aux couleurs du cow-boy pour l’occasion !) une vraie originalité saute aux yeux : les buns supérieurs et inférieurs empruntent la silhouette d’une étoile de shérif. L’effet est réussi et ouvre l’appétit, avec un pain blanc bien rond et moelleux. Comme le Giant, décidément, il est livré cerclé d’une bande de papier, pour mieux contenir les ingrédients. En la retirant, on comprend toutefois les limites du choix de design de Quick : le bun s’étroitise logiquement au niveau des branches de l’étoile, et tous ses composants dégoulinent, avec le steak qui déborde franchement de part et d’autre. Aussitôt le burger pris en main, de premiers soldats tombent : des morceaux d’oignons frits, de cheddar râpé et de scarole se font la malle, et il faudra récupérer leur cadavre sur le papier pour les enterrer. C’est un peu dommage.
Mais la manipulation reste tout à fait possible sans se salir avec la sauce ranch, peut-être un peu trop timide d’ailleurs dans le burger que j’ai dégusté. Globalement, la recette marche bien : les oignons frits apportent du croustillant et les oignons rouges sont de redoutables porte-flingues de la sauce, crémeuse mais peut-être trop lisse à mon goût. Ils lui apportent un peu de peps, tandis qu’elle se marie bien avec les copeaux de cheddar, qui viennent renforcer le ressenti fromager en fond de bouche. J’ai trouvé le bœuf un peu trop cuit, moi qui plébiscite davantage le côté "fumé" de la viande de Burger King, mais là encore la scarole et les cornichons contrebalancent la relative sécheresse avec un côté plus frais.
Vous l’avez compris, dans l’absolu la recette fonctionne bien et me paraît équilibrée, mais on n’en attendait pas moins d’ingrédients aussi convenus. Si l’on pousse la caricature, le Lucky Luke Burger Bœuf Ranch Cheese, c’est un peu le stéréotype de la morne plaine du Far West, avec ses boules d’herbes sèches qui virevoltent sous le sirocco : le calme avant la tempête, le moment où les bandits se jaugent à l’abri des saloons avant que la poudre ne parle. Le Giant m’est resté en tête tout au long de la dégustation, un peu gâtée par les éléments qui sont d’emblée tombés du bun réduit et ne voulaient décidément pas prendre part à l’affrontement. Il faut dire aussi que c’est un duel rapidement réglé : le burger reste de taille modeste et vous l’aurez criblé de crocs en quelques instants.
Mais proposé à 9,95 € en menu classique, c’est aussi l’un des burgers temporaires les plus abordables de ces derniers mois. En solo à 6,95 €, il me paraît faire un bon complément pour les plus gourmands, à la façon de la gamme Petite Faim de McDonald’s par exemple. Et pour le coup, ravalé à un combat de second rang, vous ne le regretterez pas. Difficile en revanche d’en faire l’absolue et unique victime d’un face-à-face complet. À noter par ailleurs : si vous ajoutez 2 € à votre commande, vous repartez avec un album du cow-boy, parmi trois titres au choix : La Diligence (1968), Ma Dalton (1971) ou Un Cow-boy à Paris (2018). Il s’agit des "vraies" éditions de l’époque, non siglées par l’enseigne de fast-food, avec une vraie belle qualité d’impression et de reliure.
Prix (2025) : 9,95 € (menu classique + 2 € avec la BD), 6,95 € (burger seul)
Poids : 218 g
Calories : 724 kcal
Les ingrédients
- bun supérieur étoile
- sauce ranch
- oignons frits
- lamelles d’oignon rouge
- rondelles de cornichon
- scarole
- cheddar râpé
- tranche de fromage fondu
- steak haché (100% pur bœuf)
- bun inférieur étoile
Le verdict : 13/20
Les Plus
- la forme du bun, qui met dans l’ambiance
- une recette classique, plutôt fromagère et fraîche
- un bon rapport qualité/prix
Les Moins
- le bun, trop petit, laisse échapper des ingrédients
- pas de vraie prise de risque
- un burger de taille plutôt modeste
Taille
Honnête
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