Cela fait deux ou trois fois que je passe mon tour sur les chroniques des nouveautés, mais cette fois, pour la "collab’ du siècle", je suis sortie du bois. Et l’occasion faisant le larron, j’y suis allée avec armes et bagages, pour tester la version veggie ci-après et la version bœuf à venir. Comprenez que les "bagages" se sont occupés d’avaler la plus grande partie du BFF Burger viandu, et de rendre compte des choses à la dictée…

Pour ma part donc, je m’attaque à la création commune aux deux enseignes, la végétarienne, le BFF Burger Veggie. Je ne vais pas vous refaire un topo sur la co-campagne des deux géants, tout a été dit par notre ami Mimix42 dans ses chronique du BFF Burger au bœuf et du BFF Burger au poulet. Sachez que je n’en pense guère moins sur l’aspect purement superficiel du projet, mais je vais m’en tenir aux résultats sortis des bins.

Pris à emporter, je précise qu’il n’a pas souffert du transport ni de l’attente, il est donc "état neuf". Premier point : j’ai droit à l’emballage logoté de la campagne, comme il se doit. Et, comme toujours dans les Burger King que j’ai pu fréquenter, l’emballage est plié au quart de poil. À l’œil et à la main, il se pose là. Déballé, comme toujours encore, c’est très bien assemblé (entendons-nous, on a quand même à faire à un montage qui, de prime abord, est de la catégorie casse-gueule : le même chez un concurrent serait sans doute en kit). Et ça sent très bon. Petite particularité du mien, la cuisson sans doute un peu appuyée du haché végétal lui confère une odeur de grillé plus soutenue même que celle de son comparse au bœuf.

Après une brève estimation du meilleur angle d’attaque pour conserver la cohésion de l’ensemble, j’attaque. Et, dès la première bouchée, on a à peu près tout en bouche : sauce poivrée, patty, crudité et onion rings. Si ces derniers sont relativement neutres au goût (il faut dire que, chez BK, ce n’est vraiment pas le produit à conseiller), le reste est excellent. Crudités comme toujours fraîches et en quantité suffisante, et haché qui ne se la joue pas "Je veux absolument vous faire dire que je suis de la viande". Les amateur de patties végétaux classiques seront dans leurs marques, et ce n’est pas un défaut, bien au contraire. Petit plus : la sauce poivrée White BBQ largement étalée sous le steak est relevée comme il faut, et vient réveiller la dose supérieure, qui s’est retrouvée noyée entre la panure des beignets d’oignon et les redoutables tomates liquides.

Parvenue au milieu, sommet de la pyramide, c’est un peu plus technique de ne pas en coller sur la table, mais c’est possible. En revanche, c’est là que l’on rencontre les oignons grillés, qui m’ont évoqué le goût du bacon frit entrée de gamme (ne me demandez par pourquoi, mais j’ai eu un instant de doute...). Cet obstacle évacué, on attaque la descente, et c’est là qu’on se rend bien compte qu’il est copieux. Toujours très bon, mais la dernière bouchée indique que la jauge est pleine : plus de 300 g, mine de rien (et j’en profite pour vous le poser là aussi : 3,5 g de sel par sandwich, c’est vraiment beaucoup).

Bilan ? C’est un très bon burger, auquel le végétarisme semble très bien convenir. Sans doute mieux, si je me fie à mon bref essai et à l’opinion du testeur de la version carnée, que le bœuf. Un prix très correct, surtout pour une taille respectable : moins de 10 € en menu normal. Maintenant, en avoir fait l’objet d’une campagne commune aussi médiatisée, j’avoue que je suis perplexe : c’est un burger BK, qui ne déroge pas à leurs temporaires, voire se montre sage dans sa composition. On peut y aller les yeux fermés, mais sans un instant rêver de KFC.


Prix (2024) : 7,40 € (burger seul), 9,90 € (menu normal), 10,80 € (menu XL)
Poids : 307 g
Calories : 912 kcal