Que faire quand on est désespéré ? Un burger, bien sûr ! C’est donc à la suite de mes deux déceptions passées au poisson, le Poisson-Paprika Burger et le Burger au Colin d’Alaska yaourt et légumes, que je me décide à revenir en vitesse à un de mes fondamentaux : le poulet ! Oui, il faut agir rapidement, sinon ma passion récente pour le burger risque de devenir un dégoût. Passons…

J’opte alors pour une nouveauté à mes yeux : le Haché de poulet gratiné à l’emmental fondu d’une célèbre marque. Direction Auchan. Au moins, avec ça, je mourrais toujours moins bête, mais pas écœuré.

Puisqu’il me reste tous les ingrédients de mon burger élaboré il y a quatre jours, autant en profiter, pour ne rien gaspiller. Sage décision ! Vive les économies !

Je vais suivre scrupuleusement la cuisson indiquée sur l’emballage, soit 12 minutes pour un haché, 6 par face. Pendant ce temps, je découpe les légumes (courgette, carotte, tomate et oignon) et les fais revenir un peu dans de l’huile d’olive, afin d’avoir un meilleur goût.

J’utilise le reste de ma sauce yaourt/moutarde pour recouvrir mes buns complets, et je me décide pour de la mâche sur le bun inférieur et une tranche de gouda en plus sur le gratiné de poulet. J’assemble le tout et les enfourne enfin.

Ambiance musicale : "Ta voix (The Calling)" de Lââm et Jennifer Paige, " You Gotta Be " de Des’ree, Bubbly de Colbie Caillat et " Where You Are " de Jessica Simpson.

À la sortie du four, et dès le début de la dégustation, la désillusion continue ! Comme le dit l’adage : "Jamais deux sans trois". La prise en main est moyenne, les buns pas terribles, et le haché pas transcendant. Est-il conçu (voire marketé) pour les burgers ? Avec son fondant chimique à l’emmental déjà inclus, je présume bien que oui… La courgette, la carotte, la tomate et l’oignon sont corrects. Quant à la sauce, elle est exquise. Cependant, elle ne sauvera pas le navire du naufrage. Comment ai-je fait pour tomber aussi bas ?

Comme je ne le redirai jamais assez : "Allez dans une poissonnerie ou chez un boucher/volailler". Leurs produits sublimeront vos burgers, à l’inverse de ces viandes industrielles déjà bien transformées, qui réalisent la prouesse d’apporter de la fadeur. Pour moi, certains produits, pourtant ouvertement tournés fast-food, devraient être interdits par le Comité international du burger ! Enfin, ce n’est que mon avis et je vous invite à tester cette recette, car elle pourra peut-être vous plaire, mais moi, elle me laisse de marbre. Dommage !