En ce jour de repos du vendredi, je me fais plaisir avec mon burger maison du mois. Mon palais a envie de douceur, alors exit les sensations fortes des mets relevés, ce sera un burger au poulet, avec de l’avocat et une touche de raclette. Je reste simple dans la recette, tout en essayant des nouvelles choses, histoire d’apprendre et de repousser mes limites, comme je le fais dans bien d’autres domaines.

Au casting du jour, donc : aiguillettes de poulet, avocat, et fromage à raclette spécial burger pour les piliers, tomate et sauce mayonnaise pour les compléments classiques.

Puisque je me repose vraiment, j’appelle un de mes frères pour qu’il m’apporte tous les ingrédients nécessaires (je ne fais pas semblant quand je feignasse, moi !). Hélas, j’ai totalement oublié de commander des buns artisanaux auprès de ma boulangerie préférée, et je dois me contenter de ceux de chez Jacquet. En l’occurrence, j’oriente mon choix vers leur gamme Burger Création, dans sa déclinaison aux graines, avec graines de lin brun, de sésame et de tournesol. Oui mesdames et messieurs, j’ose tester le bun multigraines, car il ne faut pas mourir bête !

Que serait un savoureux burger sans un instant musique ? Pour cette partie que tous mes lecteurs attendent avec impatience à chaque publication, voici les titres qui m’accompagnent dans cette préparation : How Deep Is Your Love des Bee Gees, la ballade Not Like Other Girls du duo S.O.A.P, Blame It On The Weatherman du groupe B*Witched, I Wanna Love You Forever de Jessica Simpson, Cry de Mandy Moore et You’ll Never Be Alone d’Anastacia.

Une fois la playlist programmée, je prends les aiguillettes de poulet, que je pane avec de la farine, de l’œuf et de la chapelure (une panure à l’anglaise). Je fais cuire tout ça dans une poêle avec de l’huile d’olive, 5 minutes par face. J’ajoute la tranche de fromage deux minutes avant la fin, pour qu’elle fonde sans se liquéfier non plus.

En parallèle, je préchauffe mon four à 180 °C et je prépare ma sauce. Pour ce faire, je coupe l’avocat en petits morceaux, puis j’en écrase une partie pour en faire une purée, à laquelle j’ajoute trois cuillères à soupe de mayonnaise. Pour une fois que je ne me sers pas de l’ami des acides gras insaturés en ingrédient frais brut, mais sous forme de sauce, ça me change. J’innove, donc je suis content !

Une fois le poulet cuit, je dresse les burgers. Je tartine de "guacamole" l’intérieur des buns, y dépose deux ou trois gros morceaux de tomate, le reste de l’avocat coupé en petits morceaux, et je complète avec le poulet. J’enfourne pour 7 minutes, pas plus, et le tour est joué ! Simple, efficace, comme je le veux toujours.

Verdict : le burger est de taille moyenne, la prise en main ne présente pas de péril imminent pour les muscles et les articulations. Si les buns industriels ne sont pas aussi moelleux que ceux que je prends à la boulangerie, ils font le boulot correctement, mais au minimum. Si j’avais pris mes habituels artisanaux, ce burger aurait été d’un tout autre niveau ! Ce qui démontre, s’il le fallait encore, l’impact en bouche de tous les aliments que l’on choisit et intègre dans un burger.

Question textures, c’est doux, tendre, mais aussi légèrement croquant grâce la panure du poulet. Ça crépite un peu sous la dent, sans en faire trop. Question saveurs, la fine texture du poulet se marie très bien avec le goût de l’avocat à la mayonnaise. Je ne sens même pas les tomates, ni le fromage, tant le poulet et la sauce prennent le dessus. Si le fromage avait été davantage "de caractère", la saveur aurait sûrement été différente, mais je voulais avant tout une saveur douce au palais et c’est mission réussie ! Si vous aimez la tendresse, ce burger est fait pour vous !