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Surfin Chicken
Surfin Chicken Old Wild West
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Décortiqué à la loupe par Mimix42 le 31/05/2023
Comme le dit l’adage : "Jamais deux sans trois". C’est donc après ma troisième exploration de la carte de Brut Butcher, que vous avez découverte dans ma chronique de l’Original Burger, que j’enchaîne une autre troisième fois, chez Old Wild West. En fin de boulot, quoi de mieux qu’un bon remontant comme un délicieux burger ? Et pour ne pas me fatiguer au lasso, je prends la basse-cour, avec un burger à plumes, j’ai nommé le Surfin Chicken.
Bon, on ne va pas y aller par quatre chemins : puisque, comme son nom l’indique, c’est d’un burger au poulet sur une plage californienne avec une chemise imprimé palmiers dont il s’agit, il va y avoir de la douceur comme je l’aime, et ça, c’est bon signe ! Côté musique, j’attends ma commande avec l’excellent hit "In" de Loïs Andréa, qui avait cartonné en 1998. Voilà pour l’info utile à vos soirées !
Passant par les services d’Uber Eats, je suis livré dans les temps, comme d’habitude, et comme d’habitude aussi je réceptionne la même boîte que celles qui avaient gardé mes précédents trésors, les fameux Double Jack Burger et Fajitas Burger. Un bon point dès le départ, puisque cet emballage avait fait jusque-là excellemment son travail et promet à nouveau un enchantement visuel. Bingo sur cette attente : dès l’ouverture, je tombe sur un burger bien en chair, de taille plus imposante que la moyenne, odorant et bien chaud, tous signaux au vert ! Je sens davantage le fumet du poulet que celui des autres ingrédients d’ailleurs.
À la première bouchée, le Surfin Chicken tient toutes ses promesses : il est de taille honnête, avec des buns toujours aussi lisses, moelleux et aériens que les autres. Suis-je au Paradis ? Non, bien sur Terre, physiquement du moins ! Pour moi, ce sont de loin les meilleurs buns de fast-food ! À la première bouchée, je constate qu’il surfe, comme son nom l’indique (encore qu’on pourrait le lire en français, "surfin", mais je ne vais pas ouvrir le débat), sur les saveurs du Chicken Avocado de McDonald’s, puisqu’il est lui aussi composé de poulet croustillant ultra fondant sur une base d’avocat non négligeable, morceaux inclus. Ce qui fait surgir la question, bien de saison : Old Wild West a-t-il à la carte un modèle du très classique "produit de l’été" façon burger californien (ou prétendu tel) que l’on voit débarquer dans toutes les enseigne en même temps que les départs en vacances et les claquettes-chaussettes ? Tout le monde s’y met, c’est aussi officiel que la pizza hawaïenne ?
Cela dit, c’est vrai qu’avoir une variante avec des produits de meilleure qualité que ceux de McDo, ça change directement la perception organoleptique du produit (je sais, ça fait très pro, là…), mais aussi son essence. Sans entrer dans la métaphysique du burger, pour moi, le Chicken Avocado est largement en-dessous, voire à côté, de la plaq… pardon du Surfin Chicken, tant ce dernier est techniquement bien équilibré et structuré. Comme quoi, quand on a des aliments de meilleure facture, ça vous change un burger. C’est le jour et la nuit, et pourtant avec la même base ultra classique poulet/avocat.
Mais qu’est-ce qui crée une si troublante différence, alors ? Qu’est-ce qui change le plomb en or ? La technique de positionnement des ingrédients, avec la sauce à l’avocat et le fromage au-dessus du poulet et le reste en-dessous ? Certainement. Sont-ce les autres aliments qui le composent ? Moins sûr : certes l’avocat se démarque par ses dés, très artisanaux, qui le rendent aussi moelleux en texture que doux en saveur (exit la sensation de "sauce au guacamole" chimique trop répandue), mais il accompagne si parfaitement le poulet qu’il en fait oublier la tomate, et même la sauce Honey Mustard, pourtant bien présente, comme vous pouvez le voir sur la photo. Et, sans disparaître pour autant, le cheddar reste classique. Pas de pierre philosophale en vue donc. Autre point que je précise : le site annonce de la salade iceberg, donc généralement attendue neutre et très fraîche, limite aqueuse… Comme vous le voyez, pour moi c’était de la roquette. Un tout autre résultat en bouche donc, mais qui m’enchante, car elle apporte un léger peps bienvenu au burger.
Bref, ce fast-food italien à l’ambiance western sait rassasier les cow-boys comme il se doit ! Pour ma part, comme je l’avais dit dans mes précédentes chroniques, c’est un peu plus cher que la moyenne mais ça vaut largement le coup, et, sur les trois burgers que j’ai goûtés, aucun ne m’a déçu, que ce soit aux niveaux des textures, des saveurs, ou de la technique. Ici encore, un burger parfait, comme toujours avec Old Wild West. Quant aux frites, soit dit en passant, elles sont à tomber par terre ! Je vous recommande donc encore une fois chaudement cette adresse.
Prix en livraison (2023) : 12,90 € (menu avec burger et frites, sans boisson)
Les ingrédients
- bun supérieur lisse
- sauce à l’avocat avec dés d’avocat
- tranche de cheddar
- filet de poulet pané
- rondelle de tomate
- sauce Honey Mustard
- salade iceberg
- bun inférieur
Le verdict : 17/20
Les Plus
- un peu de douceur, comme j’aime
- burger bien pensé
- burger habilement réalisé
- poulet aussi croustillant que fondant
- salade roquette sans doute mieux vue que l’iceberg normalement annoncée
Les Moins
- trop doux pour certains peut-être
- pas assez massif
- la boisson incluse, toujours pas ?
Taille
Honnête
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