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Orgasmeat

Mimix42

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http://www.myburger.fr/images/chroniques/grande_1957_Orgasmeat_FR_Orgasmeat_04.jpg 2023-04-06 Qui aurait cru qu’un jour des envies coquines pourraient inspirer des burgers ? Pas moi ; en tout cas pas avant d’apercevoir le nouveau fast-food implanté à Saint-Étienne, le bien nommé Orgasmeat. C’est donc en éveillant par avance mes désirs culinaires (sans mauvais jeu de mots) que (...)

Décortiqué à la loupe par Mimix42 le 06/04/2023

Qui aurait cru qu’un jour des envies coquines pourraient inspirer des burgers ? Pas moi ; en tout cas pas avant d’apercevoir le nouveau fast-food implanté à Saint-Étienne, le bien nommé Orgasmeat. C’est donc en éveillant par avance mes désirs culinaires (sans mauvais jeu de mots) que je me prépare à tester cette enseigne.

Le concept est simple : des noms évocateurs, comme "Threesome" pour un burger 3 steaks, "Fournication" pour sa version à 4 étages, "Fines et performantes" pour les frites, ou encore "Bite Me" pour les bouchées frites. C’est clair qu’avec des noms comme ça, je ne peux que sourire devant cette originalité très bien trouvée.

Je cède donc à la tentation en prenant un menu La Totale, qui inclut des frites et un burger 6 steaks, éponyme de l’enseigne : l’Orgasmeat. Je commande sur Deliveroo, et en attendant j’écoute la crème de la crème, avec des musiques de circonstances telles que "Sexual Healing" de Sarah Connor, "Touch Me" de Samantha Fox, ou encore "Cream" de Prince… Bref, tout y est pour passer une soirée torride. Avec tout ça, j’espère l’atteindre, cet orgasme tant attendu !

Livré dans les temps, je déballe mon paquet (tout en constatant que leur papier est personnalisé, avec la thématique érotique qui est leur signature, ce qui n’est pas courant pour une petite enseigne de ce genre), et là, surprise : c’est gros, massif, comme je les aime (les burgers, hein, pas autre chose, petits coquins de lecteurs !). Visuellement, il est superbe et appétissant ! Je vais me régaler… hum…

À la prise en main, il me paraît plus proche d’un burger triple steaks que d’une version à six étages, et pour cause : les viandes ne sont pas massives, histoire de tout faire rentrer, ce qui ne me dérange en réalité pas du tout. Cela peut en surprendre plus d’un, mais moi ça me convient, sinon je n’arrive ni à l’attraper ni à l’enfourner.

Dans l’intimité, après effeuillage, le burger révèle 7 tranches de cheddar, une sauce maison, des oignons, et des cornichons. C’est simple, mais comme on dit : plus c’est court, meilleur c’est ! Ici, tout du moins selon mon ressenti, je trouve ce choix judicieux, car il ne fallait pas en faire trop. La recette aurait pu tomber dans l’excessif et virer à l’overdose à la dégustation. Ce qui amène la question suivante : cette sobriété est-elle pensée exclusivement pour permettre à ce burger d’exister ? S’il avait été plus élaboré côté ingrédients, les six steaks auraient-ils tenu entre les deux buns ? Bon bref, passons…

Dès la première bouchée, je suis perplexe : je m’attendais à un orgasme… et j’ai droit à un Cheeseburger façon McDo, puissance 6 certes, mais un cheeseburger, quoi ! Si cela ne me déplaît pas en soi, j’aurais aimé qu’il soit plus relevé en saveurs, mais vu que c’est quand même un 6 steaks, je pardonne (tout du moins je comprends : effacer la viande n’est pas facile dans cette proportion…). Normal, comme je le disais plus haut, dans un burger à empilement, soit on se fixe sur un chiffre, soit on espère la qualité individuelle des patties : ici, on se contentera de la première option !

Pour moi ça rassasie largement un homme, et, oui, nous sommes dans la crème de la crème niveau burger 6 étages, mais question goût, c’est du déjà-vu : les buns sont classiques, le cheddar fond très bien en bouche, les oignons et les cornichons font bien leur travail, et les steaks sont fins comme des semelles. Néanmoins, archicuits sur les côtés comme ils le sont, ils pourraient presque évoquer les smashed burgers, dans le croquant fumé qui vient en bouche, et je dois dire que cela m’enchante. J’en ai la bouche en feu ! Enfin, pour la sauce, elle est classique, mais j’aurais aimé qu’elle… envoie la sauce, qu’elle soit plus relevée et en abondance, histoire de bien la sentir en bouche. Tout est discret dans ce burger, sans doute pour mieux sentir le charnel viandu, qu’il soit bien mis en avant par rapport aux autres ingrédients, et ça, je ne vais pas en faire un reproche : c’est la fonction première de l’Orgasmeat.

Question frites, elles sont délicieuses, aromatisées avec des herbes de Provence ! Qui a eu cette idée dans ce fast-food, que je le remercie ?

Petit point noir annexe que je relève : l’absence de boisson dans le menu. Tout comme pour le CheeseLover de Courtepaille, pour moi, c’est rédhibitoire ! Pour le prix, inclure une boisson ne serait pas du luxe, non ?

Pour conclure, c’était une bonne expérience, que je recommande à tout le monde, et plus particulièrement aux affamés, qui seront autant rassasiés que moi, surtout à ce prix-là. Je reste perplexe sur le goût, mais pas sur la quantité : elle vaut largement le coût !



Prix (2023) : 23,40 € (menu La Totale, avec burger 6 steaks et frites)

Les ingrédients

- bun supérieur lisse
- oignons
- sauce maison
- tranche de cheddar / steak 70g (sur 6 étages)
- tranche de cheddar
- 4 rondelles de cornichons
- bun inférieur

Le verdict : 15/20

Les Plus

- 6 steaks
- un cheddar fondant
- un accompagnement de frites excellent

Les Moins

- une sensation de déjà-vu en goût
- il manque au moins une boisson avec le menu

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