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Suprême Fromager Raclette

EdWarner

Suprême Fromager Raclette Burger Maison - Recette  Burger Maison - Recette 

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http://www.myburger.fr/images/chroniques/grande_1763_recette_burger_maison_FR_Supreme_Fromager_Raclette_13.jpg 2018-01-16 Au rayon "C’est quoi Quick pour toi ?", j’assume, c’est surtout ça. Oui c’est très réducteur, mais que voulez-vous... J’ai toujours détesté le Giant (tapez pas, merci) mais aussi admiré leur propension à faire des choses qui ne ressemblaient parfois à rien (non, je ne vous (...)

Recette concoctée par EdWarner le 16/01/2018

Concours "Hommage à Quick"

Suprême Fromager Raclette est l'une des 7 recettes réalisées pour le concours HOMEMADE BURGER 18 - Hommage à Quick

Au rayon "C’est quoi Quick pour toi ?", j’assume, c’est surtout ça. Oui c’est très réducteur, mais que voulez-vous... J’ai toujours détesté le Giant (tapez pas, merci) mais aussi admiré leur propension à faire des choses qui ne ressemblaient parfois à rien (non, je ne vous fais pas la liste). Chacun à son interprétation de l’enseigne, mais pour moi, c’est quand même plus proche d’une raclette tranquille à la maison, dans sa simplicité (et son gras, avec 3 kilos de fromage sur toutes les déclinaisons, oui, oui) que d’un truc perché au chou kalé (avec tout le respect dû aux créations des indépendants).

Bref, parmi les burgers capables de me faire revenir chez Quick sur le chemin de la gare, il y avait ce temporaire (j’en vois déjà me déterrer l’Intense Raclette de 2005, cherchez pas, je connais). Oui, la raclette je vous dis. Puis vint, en 2017, le croisement entre la raclette et le Suprême, un des grands mythes de l’enseigne. Je pense que vous avez le pitch pour cet hommage.

Pour les buns donc, c’est clair, ce sera de l’industriel. Et c’est un choix, car je rends justice à Quick sur ce point : ils sont constants dans le ratage une fois sur deux. C’est pour moi leur point faible (question de goût sans doute), et j’ai volontairement conservé cet aspect, même si c’est celui qui me convient le moins. Donc direction, pour le visuel comme pour le goût, Harrys et son Le Moment Burger Graines et Céréales.

On garde les 110 g de viande à la louche (je n’avais que du 100 g, mais ça fait l’affaire).

J’ai bien relu le règlement : on peut rajouter un (ou deux) truc(s) dans le burger. Il ne m’en fallait pas plus : des patates ! Avec le type de pain retenu, j’ai rangé les pommes de terre vapeur, qui auraient été trop farineuses. Et j’ai sorti le mythique rösti. Certes cela n’allège pas la recette, mais c’est aussi un hommage au Rösti de l’enseigne. Pour le réaliser, j’y suis allée à la truelle, en fusionnant deux surgelés de McCain. Un peu délicat dans la manipulation au moment de la précuisson, mais on chope très vite le coup (si l’on a une spatule assez solide).

On sort ensuite le fromage. Je vais m’attirer les foudres des puristes, mais j’enlève la croûte dans ce cas précis (enfin là, je l’ai d’office pris sans croûte, ce qui n’est pas plus bête, vous me l’accorderez). Et là, l’arme anti-foirage quickesque : l’appareil à raclette. Parce que les bouts de fromage froids (ou refroidis, coucou les habitués), c’est non. Donc pas de fonte en vitesse dans la poêle, pas de "Je pense que le steak va le faire fondre", on sort le grand jeu. Ok, mon appareil ne paie pas de mine, mais il est fort efficace.

La sauce : la base est simplement fromagère à la raclette. Donc sur une base de béchamel, on fait fondre une tranche de raclette découpée, on fouette (sans saler), on ajoute environ 1/3 des oignons en dés et hop. Sauf que, forcément (et vous voyez venir le second truc que l’on peut rajouter) : pas de burger de Quick sans sauce au poivre. Je ne l’ai pas mise seulement isolément, mais ajoutée à la sauce principale (d’autant que la Bénédicta en question est assez relevée). Une grosse cuillère à café. Très grosse. Laisser bien réduire pour solidifier.

Pour le reste, on garde salade et oignons.

Dans l’ordre donc :
- préparez la sauce à la raclette (se conserve très bien, donc vous pouvez y aller en quantité pour les futurs gratins de pommes de terre et surtout les pâtes, si vous y remettez ensuite des champignons. Encore meilleure le lendemain, quand les oignons ont infusé dedans) : 10 minutes
- pendant que ça fond (en gardant un œil dessus), détaillez la salade et les oignons (comme vous pouvez mettre ces derniers à la fin de la cuisson de la sauce, le timing passe).
- façonnez le rösti à partir des deux semi-décongelés (si vous êtes aussi feignasse que moi) et faites-cuire sans matière grasse
- faites toaster les pains (habituellement j’utilise un grille-pain, pas la poêle, mais là j’ai dérogé)
- une fois dorés, réservez et mettez directement à cuire le steak (bon là ça dépend de vos préférences, mais je rappelle que Quick les sert en semelle)
- faites chauffer l’appareil à raclette
- faites fondre les deux tranches de fromage

Une fois tout ça plié, c’est bon, on y va et on monte en deux moitiés :
- dans l’angle gauche, tenant solide du titre : le talon, le rösti (j’ai mis un tout petit peu de sauce au poivre brute, pour finir le bocal) et le steak
- face à lui, le challenger du "Non, ça se cassera pas la gue..." : la couronne, la sauce fromagère au poivre, les oignons crus, la salade et la raclette fondue délicatement déposée. Oui, je vous vois venir, c’est délicat au moment de la rencontre. Mais en fait pas tant que ça, même sans collerette. Au talent, je vous dis...

Alors oui, forcément, en bouche ce n’est pas light. Et je déteste toujours autant les pains de ce genre avec de la raclette. Je crois que le rapport amour/haine que j’ai avec Quick vient de leurs buns, et c’est pile ce que j’ai obtenu ici sans vraiment le chercher. Par rapport à un produit servi en restaurant, évidemment, c’est chaud (oui, une plainte basique : ça traînait dans le bin). Et c’est pile ce que vous aviez espéré (oui, on connaît tous : j’ai pas eu la bonne sauce). Pour le reste, c’est conforme à l’image que j’en ai : du fromage, toujours du fromage et encore du fromage. Et c’est tant mieux.

Je vous le précise, c’est quand même très poivré sur cette version, mais oublier le poivre chez Quick, c’est rater un pilier de l’enseigne. Bref, ici, hors le pain, je pense qu’une tranche de raclette en moins aurait été plus équilibré (je ne sais pas pourquoi, elle est très lourde au goût celle-ci...). Pour le rösti, à mon grand désarroi, il est resté transparent, tant en goût que sur l’estomac. Comme quoi le faire maison aurait quand même été une bonne chose. Et mon choix de salade (de l’iceberg) n'était clairement pas le bon. Et évidemment, mon co-testeur a fait des bonds : Non mais quoi ? Une raclette sans jambon ?

Bref, lui accordait 16 à la chose, moi 13 (et encore). Avec une pondération à l’entier supérieur, je vous le laisse à 15/20.

Les ingrédients

- bun supérieur type Suprême de Harrys (ici graines et céréales)
- sauce fromagère à la raclette relevée à la sauce au poivre Bénédicta et oignons
- dés d’oignons crus
- salade en lanière
- 2 tranches de fromage à raclette préfondues
- steak (100 g)
- rösti
- nuance de sauce au poivre Bénédicta
- bun inférieur

Le verdict : 15/20

Les Plus

- du fromage
- de la sauce au poivre
- du froma... ah mince déjà dit

Les Moins

- le pain ne convient pas
- le rösti est passé aux oubliettes dans l’équilibre des goûts
- j’admets que la roquette originelle aurait été mieux

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