100% Complete

Chargement de la Recette
Thanksgiving en Charente

Jaouen

Thanksgiving en Charente Burger Maison - Recette  Burger Maison - Recette 

15 / 20  

http://www.myburger.fr/images/chroniques/grande_1482_recette_burger_maison_FR_thanksgiving_en_charente_16.jpg 2014-12-09 Pour ma première participation, le thème du Concours home made 14 : Burger d'Automne est idéal : assez large pour laisser beaucoup de possibilités ouvertes, tout en orientant tout de même l'inspiration. Je suis donc partie sur Thanksgiving, très lié aux fruits et légumes de saison, et (...)

Recette concoctée par Jaouen le 09/12/2014

Concours "Burger d'Automne "

Thanksgiving en Charente est l'une des 12 recettes réalisées pour le concours HOMEMADE BURGER 14 - Burger d'Automne

Pour ma première participation, le thème du Concours home made 14 : Burger d'Automne est idéal : assez large pour laisser beaucoup de possibilités ouvertes, tout en orientant tout de même l'inspiration. Je suis donc partie sur Thanksgiving, très lié aux fruits et légumes de saison, et sur la recette de ma mère (qui s'en sert pour la pintade) pour préparer la viande de dinde, élément emblématique de cette fête.

J'aurais voulu faire des buns à la citrouille, mais n'ayant jamais fait de pain maison, et parce que j'ai finalement manqué de temps, j'ai dû me rabattre sur des buns non homemade. Et comme "on" m'a gentiment fait remarquer qu'il y avait deux paquets de buns géants Jacquet (achetés par erreur au lieu des buns habituels) qui traînaient dans le placard et allaient être périmés à la fin du mois, il a été de bon ton d'utiliser ceux-là au lieu d'en racheter de plus appropriés...

À défaut de pouvoir utiliser de la citrouille dans les buns, je vais donc en intégrer dans le reste du burger, sous forme d'une galette façon rösti. La dinde et les airelles compléteront le thème de Thanksgiving, tandis que les marrons et la touche de cognac rappelleront la recette de ma mère. Car oui, peut-être sous l'influence des racines charentaises de mon père, ma mère cuit ses pintades et ses dindes au cognac ! Celui que j'ai utilisé provient d'ailleurs de sa bouteille, précieusement ramené dans une petite bouteille en verre (non, ce n'est pas du jus de fruit sur la photo !)

Après plusieurs semaines de chasse à la sauce aux airelles, je n'en ai toujours pas trouvé, et la deadline se rapproche dangereusement. Plus que deux jours... La consultation du site du drive d'un hypermarché local me laisse penser que je vais enfin pouvoir mettre la main dessus, mais une fois sur place, impossible d'en trouver. À défaut de sauce toute prête, je trouve tout de même un pot d'airelles précuites dans de l'eau. Va donc pour une sauce maison.

La veille, je prépare la sauce aux airelles : un peu d'airelles en boîte, un soupçon d'eau, du sucre de canne, et je porte tout ça brièvement à ébullition avant de laisser refroidir. Finalement, elle s'annonce pas mal, cette sauce ! Ni trop sucrée ni trop acide, parfaite !

Je commets cependant une grosse erreur : je ne prépare pas les châtaignes le même jour... Le lendemain matin, je vais m'en mordre les doigts. N'ayant jamais cuit de châtaignes à l'eau, j'ai sous-estimé le temps de cuisson et les difficultés à les éplucher. L'essentiel de la matinée va donc y être consacré. En parallèle, le potimarron (qui joue les remplaçants de la citrouille et a le mérite de provenir du potager de mes beaux-parents) est épluché, puis cuit et caramélisé au four avant d'être écrasé en purée. Une fois cuites, mes châtaignes fraîchement épluchées sont séparées en deux groupes : l'un destiné à la cuisson de la viande, l'autre aux galettes de légumes.

Les châtaignes du second lot sont revenues brièvement à la casserole avec une pointe de cognac avant de subir le même sort que le potimarron, auquel elles sont ensuite incorporées, accompagnées d'une pincée de sel, de poivre du moulin, et de noix de muscade fraîchement râpée. Cette purée potimarron/châtaigne est ensuite divisée en deux galettes.

N'ayant pas une dinde entière à disposition, et ne pouvant donc compter sur les sucs de cuisson, j'ai préparé une mini-dose de bouillon, dans laquelle j'ajoute du cognac et des cranberries séchées (la recette de ma mère utilise des raisins secs, mais j'ai à la maison un fervent adversaire de cet ingrédient, et les cranberries sont plus évocatrices de Thanksgiving). J'y incorpore ensuite la première portion de châtaignes, préalablement coupées finement, et je fais longuement mijoter le tout. J'ajoute enfin la dinde, qui cuira dans cette sauce (à défaut d'avoir pu au préalable mariner dedans, si je m'y étais prise plus tôt pour les châtaignes !). La viande prenant rapidement un aspect un peu étrange, je transfère le tout de la casserole à la poêle, mais il est trop tard : mes morceaux de dinde resteront biscornus... Tant pis, le principal c'est le goût !

Pendant ce temps, les buns, décorés d'un peu de jus d'airelles, se dorent la pilule au four. J'aurais voulu les imprégner de la sauce de la viande pour les customiser un peu, mais n'ayant pu faire la marinade à temps, j'ai abandonné cette idée en cours de préparation.

Lorsque la viande est presque à point, je fais légèrement griller mes deux galettes de légumes à la poêle, chacune surmontée d'une tranche de "raclette frottée au vin d'Arbois", achetée en catastrophe le matin même, faute d'avoir eu accès à un choix plus large (se rendre compte le samedi soir à 2 h du matin qu'on a oublié le fromage, c'est moche). Finalement ce n'est peut-être pas si mal : c'est également en automne que commence la saison des raclettes à répétition ! On se contentera cependant d'une tranche par burger pour ne pas étouffer le reste des ingrédients. Une poignée de secondes au contact de la galette dans la poêle sera largement suffisante pour la faire fondre.

Le montage est un peu décevant, d'autant plus que pour le mien j'ai mis l'ensemble galette/raclette dans le mauvais sens. Ça ne ressemble pas à grand-chose, même si la sauce aux airelles donne un bel aspect au cœur du burger dans la vue en coupe.

La dégustation est bien plus convaincante. Curieusement, l'ensemble est très équilibré, aucun goût ne prend le dessus (hormis de temps en temps une petite pointe d'acidité qui vient éclater en bouche, liée à la sauce aux airelles), et on a l'impression de les sentir tous les uns à la suite des autres en une ribambelle de saveurs. Pas mauvais du tout, cependant ce serait peut-être mieux avec une vraie saveur prédominante. Mais laquelle ?

Comme je le craignais, le bun est le gros point noir. Sec et étouffant. On n'avait jamais testé ceux-là, et on avait eu bien raison...

Les ingrédients

- bun supérieur géant Jacquet aux graines de sésame parsemé de jus d'airelles et d'airelles écrasées
- sauce aux airelles maison
- tranche de raclette frottée au vin d'Arbois
- galette maison potimarron caramélisé/châtaignes revenues au cognac
- lamelles de dinde revenues dans une sauce composée de cognac, bouillon, cranberries séchées et châtaignes
- quelques morceaux de châtaignes et de cranberries
- bun inférieur géant Jacquet

Le verdict : 15/20

Les Plus

- très équilibré en saveurs
- sucré-salé intéressant
- sauce aux airelles bien dosée en acidité
- pas trop lourd, car aucune graisse n'est ajoutée dans les différentes cuissons

Les Moins

- assez long à préparer
- gourmand en ustensiles de cuisine
- un peu cher
- pas de produit réellement mis en avant gustativement
- il faudrait des buns maison, ou meilleurs que ceux-là...

Taille

Honnête

Il n'y a pas encore d'avis pour cette chronique.
N'hésitez pas, soyez le premier !

Donnez votre avis sur le Thanksgiving en Charente

Vous devez être connecté pour pouvoir poster un avis.

Ou commentez la recette via FaceBook !